"Au delà de la foi" Lino sardos Albertini

 

      Ce livre est le prolongement logique de « L’Au-delà existe. » Le dialogue s’intensifie grâce à une multitude de témoignages bouleversants venus du monde entier : adolescents, personnes très âgées, lettrés, incultes, athées ou croyants. Tous ont été touchés par « L’au-delà existe » et témoignent de ce que ce livre a changé dans leur vie..

                                                                                      

 

     Du chapitre Faits extraordinaires

 

     Le 7 juin 1986 je me trouvais à Milan. Pendant que je discutais avec une dame, une autre, (le professeur L.P.de Noto), qui était assise non loin de nous, bondit soudain de sa chaise et me demanda :


« Etes-vous, par hasard, le père d’Andréa ? »
     Suite à ma réponse elle se déclara heureuse de me rencontrer et voulut m’embrasser parce que je lui avais sauvé la vie.
     Face à mon étonnement devant une telle affirmation, elle m’expliqua que son fils avait disparu tragiquement à la fin de l’année précédente. Son désespoir fut si grand, qu’elle décida de mettre fin à ses jours. Cela se passait au moment de la sortie de mon livre qu’elle eut la chance d’acheter et de lire. Après quoi son opinion avait totalement changé. Elle s’était rendu compte qu’elle était, tout comme moi, privilégiée, parce que Dieu a pris à ses côtés nos fils, les soustrayant aux laideurs et aux souffrances du monde. Nos deux enfants sont maintenant au Ciel d’où ils nous assistent tout en étant près de nous. Elle ajouta même qu’on ne peut pas parler de cela avec tout le monde, car c’est difficile à comprendre, mais qu’au contraire, pour nous, c’est évident, car nous savons que c’est ainsi.
     Ce bel exemple illustre comment, grâce à une Foi véritable, même le problème de la mort d’un être proche, comme un jeune fils, acquiert une valeur de sérénité et de gratitude envers Dieu.
     J’ajoute que ce fait admirable a été confirmé, quelques mois plus tard, quand j’ai reçu, de la même dame, une copie de l’annonce qu’elle avait faite publier à l’occasion de l’anniversaire de la mort de son fils.
     Avec son accord je la reproduis intégralement car elle est exemplaire de la valeur qu’on peut donner à ce drame, d’un point de vue chrétien :
« Corrado Paradiso vit depuis un an dans la radieuse dimension de Lumière. Les sentiments sont éternels, les liens sont indissolubles, le dialogue est constant. Rappelons-le sereinement, sans douleur, car le souvenir est présence. Corrado est heureux. Le rite commémoratif, qui sera célébré en la cathédrale de Noto à onze heures trente, sera notre message d’amour. »

 

 

2 octobre 1986 : Mme R.O. de Viguzzolo di Alessandria


     « J’ai perdu mon fils de vingt-deux ans, emporté par un virus inconnu en quinze jours. Il était le deuxième de trois enfants. Vous pouvez imaginer notre détresse.     Nous  nous sommes révoltés contre Dieu et avons perdu la Foi.
     Le vide qu’il a laissé dans notre famille, parmi les malades qu’il soignait tendrement, et chez ses collègues et amis, était  et est encore insupportable. Puis, comme un fil d’espoir, une amie m’a offert le livre. ‘‘L’Au-delà existe.’’ Andrea m’a sauvé la vie. Je l’ai lu cinq fois. Je l’ai passé maintenant aux copains de mon fils. Je dis toujours des prières pour Andrea et j’aimerais que mon fils Paolo soit heureux au Paradis avec lui. Je vous prie de le remercier de ma part et qu’il m’aide à faire lire ce livre à mon mari, ainsi qu’à mes autres enfants, qui s’y sont refusés jusqu’à présent. Qu’il nous redonne la véritable Foi en Dieu pour que nous rejoignions un jour notre enfant adoré. »

     Dans sa lettre du 26 mai 1987, Mme C. M. de Trani me fait part de la terrible douleur survenue après la disparition de son fils cadet. Giovanni, âgé de vingt-quatre ans, tué le soir du 14 janvier de la même année, pendant qu’il mettait sa voiture au garage, par deux individus qui voulaient le voler.
« Maintenant j’ai acheté votre livre. En lisant les détails, écrits par l’intermédiaire de Mme Anita, et aussi la description que vous faites de votre fils, j’ai éprouvé un sentiment de paix. Dieu prédestine certains êtres, comme votre enfant et le mien, à une vie brève, comme s’ils étaient des fleurs qu’il faut cueillir avant que cette vie, désormais si mauvaise, puisse les faner. »
     Il me semble que ce dernier concept est digne, par son élévation, de paraître à côté des deux annonces précédentes, comme exemple d’un degré supérieur de jugement acquis grâce à la Foi suscitée par les messages.