Quand toi, mon fils Thomas-Mary,  tu es parti, de par ma conviction profonde j’étais sûre que tu n’étais pas loin de moi, de nous. Tout de suite j’ai senti que la vie continuait pour toi dans un autre monde, cet ailleurs, cet au-delà qui nous attend tous après notre séjour sur Terre. Croire c’est bien et le plus important, mais avoir des preuves n’est-il pas le meilleur moyen de se sortir de cet abîme dans lequel nous basculons lorsque nous sommes confrontés à la perte d’un être cher et surtout d’un enfant ? Et toi, mon Thom’, tu m’as aussitôt envoyé des preuves, de petits signes, puis des manifestations plus importantes comme des sensations tactiles, des souffles, des songes magnifiques…

     Mais je voulais aller plus loin. Je me rappelais avoir lu, peu après sa sortie en librairie, le livre «les morts nous parlent» (P. François Brune-1988) qui m’avait passionnée surtout par le fait que l’on pouvait entrer en communication avec nos chers disparus par le biais d’un magnétophone et d’un micro. C’était fabuleux !

     Après ton départ, j’ai cherché sur internet les sites susceptibles de m’aider dans ma recherche de toi. Peu à peu, des rencontres ont suivi, comme « guidées », pour que j’en arrive moi-même, avec la grâce de Dieu et l’aide des guides, à communiquer avec toi par TCI et cela plus de deux ans après ton départ. Quelle révélation !      Quel bonheur ! Mais je ne pouvais pas garder ce fabuleux cadeau pour moi, je devais le raconter, peut-être pour aider des personnes dans le chagrin. 

     Lors d’une visite chez le médium Reynald Roussel en 2008, tu m’as fait savoir qu’il fallait que j’écrive un livre et que je fasse un site – que j’avais déjà en tête -  pour « raconter » m’as-tu dit ! Quel chantier ! Comment m’y prendre ? Heureusement, j’avais noté au jour le jour les signes que je recevais de toi, les manifestations insolites qui survenaient au moment où je m’y attendais le moins, mais aussi des interventions régulières qui ne laissaient rien au hasard et qui me prouvaient bien que, de l’autre côté du voile, tu faisais tout ton possible pour adoucir la séparation et me montrer que tu étais là, bien présent. Mais je parle au passé alors que je te reçois toujours à l’heure actuelle, d’où ce site qui sera mis à jour régulièrement et au fur et à mesure de tes interventions ou de tes messages.

Ta maman, Jocelyne.