"L'au-delà existe" Lino sardos Albertini
Andréa était un jeune homme appelé à un avenir brillant et élevé dans le respect de la foi catholique. Il meurt dans des circonstances dramatiques.
La recherche du corps de son fils conduit le père, Lino Sardos Albertini, brillant avocat à la Cour de Cassation de Trieste, dans une dimension qu’il n’aurait jamais pu imaginer : la frontière de « la Vie après la Vie. » Ce dialogue très spécial entre père et fils est possible grâce à l’intermédiaire d’une médium et ce contact tout particulier a une fin : contribuer à faire grandir chez les hommes la croyance dans l’au-delà.
Témoignage émouvant et débordant de foi et d’espérance de l’un des plus grands maîtres du barreau de Trieste.
De l’introduction : La position de l’Eglise sur les phénomènes paranormaux (père Giovanni Martinetti)
….. « Les nombreuses et importantes influences positives qui tendent à prouver que ‘‘L’au-delà existe ’’ montrent que l’homme d’aujourd’hui a besoin de signes extérieurs et de faits objectifs pour renforcer une Foi qui a aujourd’hui plus de difficultés à s’affirmer. Nous, croyants, sommes en devoir d’étudier ce cas important, de même que le vaste et complexe domaine du paranormal : nous devons mettre fin au désintérêt et à l’indifférence qui, le siècle dernier, sous l’influence du positivisme prédominant, ont caractérisé une grande partie de la culture catholique. »
Du chapitre : Le témoignage
La « mission » de mon fils :
Le trait fondamental qui a marqué et marque encore ces contacts avec mon fils est en fait le suivant.
A un certain moment, Andréa nous informa spontanément des conditions privilégiées qui étaient les siennes dans l’au-delà. Etant donné les tâches qui lui sont assignées et la possibilité qu’il a de communiquer avec nous, il nous confia être né et mort pour accomplir une « mission » particulière : fournir la preuve de l’existence de l’au-delà afin qu’un grand nombre de personnes puissent croire en Dieu et mieux respecter Sa Loi. Inutile de dire que ce message nous a fortement impressionnés et profondément émus.
Dans le terrible état d’âme qui était le nôtre après la mort de notre fils et dans notre immense et angoissant désir de récupérer son corps, nous avions pensé de prime abord que la preuve de l’authenticité des messages serait venue d’informations permettant d’atteindre cet objectif. Mais les choses prirent une tournure différente de ce que nous espérions. Disons que les premiers messages d’Andréa semblaient confirmer nos espérances, quoique dans l’un d’eux, reçu au moment où nous rencontrions des difficultés pour récupérer son corps, il nous avait admonestés en disant :
« Tout cela est difficile et pénible, je le sais. Mais pensez à ce que Dieu nous permet d’apprendre au sujet de la vie et de la mort. Tout cela n’est rien en comparaison. Je le sais, ce n’est pas une consolation, mais les grandes et belles choses sont toujours difficiles à atteindre. »
Une autre fois, devant la perspective que l’on pourrait récupérer le corps et à la question de savoir s’il fallait tout divulguer à la presse, il nous avait répondu :
« La divulgation de cette merveilleuse nouvelle est certainement utile, mais elle doit se faire à la manière divine, afin que tous les sceptiques se remettent à croire et puissent comprendre. »
Ayant demandé ce qu’il entendait par l’expression « à la manière divine », il répondit :
« Ne pas divulguer de façon publicitaire. »
La pénible période de l’attente :
Andréa me répondit :
« M. comme la plupart des gens, même s’ils sont disposés à croire à ces communications, se sentent bloqués lorsqu’ils doivent marquer leur plein accord, parce qu’ils pensent que nous en souffrons ou que la Lumière Infinie ne permette tout cela pleinement. Mais comme je te l’ai déjà dit une fois, ceux qui peuvent communiquer sont des privilégiés. En fait, plus il y a de contacts, plus la Lumière Infinie est heureuse. Parce que, papa, imagine seulement que le monde entier soit convaincu de l’existence de l’au-delà, on arriverait alors à éliminer les horreurs de la vie, car chacun voudrait élever son âme jusqu’aux plus hauts sommets. Pour cela, continue. C’est aussi un moyen d’atteindre le but fixé. »
Quelque temps après, je lui ai redemandé s’il n’avait pas quelque communication à me faire au sujet de sa « mission » et il m’a fait savoir à plusieurs reprises qu’ « il n’était pas encore temps. »