"Lumières nouvelles sur la vie après la vie" Raymond Moody

 

      Ce livre est destiné à être lu en étroite corrélation avec l’ouvrage précédent la Vie après la vie ; il en constitue le prolongement et apporte un complément aux recherches et aux idées exposées dans ce premier volume.
     Dans l’abondance des documents provenant de cette nouvelle investigation, les quinze éléments fondamentaux dont il a été question dans la Vie après la vie ont continué à se manifester de façon constante. Certaines expériences originales et très étranges ont été rapportées, venant s’ajouter à la liste des traits caractéristiques déjà recensés

   

Du chapitre : Avant-propos

     Pendant des années, je m’étais demandé pourquoi, dès lors que ces expériences se trouvaient être effectivement aussi fréquentes que je l’avais constaté, il n’était jamais arrivé à d’autres d’en rassembler les récits. J’avais conscience, en faisant état de mes découvertes, de prêter le flanc à l’accusation d’avoir tout inventé.      J’en étais même venu à me dire que, peut-être, ce phénomène n’était pas vraiment aussi courant que je l’avais supposé, et que seule une extravagante suite de coïncidences m’avait conduit à trébucher sur les seuls cas de ce genre ayant jamais existé. Avec effroi, je songeais que, en écrivant La Vie après la vie, j’avais peut-être imprudemment misé sur la possibilité d’un effet de récurrence lorsque j’imaginais que n’importe quel enquêteur de bonne volonté et un tant soit peu entreprenant ne pourrait manquer de rassembler une ample collection de témoignages similaires.
     Je n’en suis que plus heureux de constater que les évènements récents ont grandement contribué à apaiser mes inquiétudes. Je me suis aperçu que plusieurs médecins – et singulièrement le Dr Elisabeth Kübler-Ross – ont entrepris ces mêmes recherches et enregistré des témoignages identiques. De fait, quand le Dr Kübler-Ross reçut les épreuves de mon premier livre, elle écrivit à mon éditeur pour lui dire qu’elle-même aurait pu établir un manuscrit en tous points semblable sur la base de ses propres travaux. Elle fait actuellement état de récits du même ordre dont elle possède plusieurs centaines ; elle s’apprête à publier un ouvrage d’un intérêt capital sur ce sujet. De nombreux médecins, ainsi que des hommes d’Eglise, m’ont également fourni l’assurance qu’ils avaient, depuis longtemps, eu connaissance de cas isolés se rapportant à ce phénomène, et qu’il pourrait bien y avoir là, à leur avis, quelque chose de très fréquent .

 

 

Du chapitre : Secours surnaturels

 

     Extrait d’un témoignage :

     La chaleur était épouvantable. J’ai hurlé : « Sortez-moi de là ! Je suis bloqué ! » Je m’étais réfugié aussi loin que je pouvais, dans un coin, la face contre le mur, mais le liquide atteignait une telle température qu’il me brûlait la peau à travers mes vêtements. Alors j’ai compris que, encore quelques minutes, et j’allais mourir ébouillanté.
     J’ai dû avoir une faiblesse ou quelque chose, et je me suis résigné. Je me suis dit : « Cette fois, mon vieux, tu es fait. C’est la fin. » Je ne pouvais rien voir et la chaleur était si intense que je n’arrivais même pas à ouvrir les yeux : je suis resté les yeux fermés pendant tout le temps. Pourtant il m’a semblé que tout l’environnement s’éclairait d’une grande lueur ; et un verset de l’Evangile que j’avais entendu répéter toute ma vie sans y prêter la moindre attention : « Voici, je suis avec toi pour toujours », vint d’une certaine direction qui s’avéra par la suite être la seule issue pour s’échapper de la cuve.
     Je n’arrivais pas à ouvrir les yeux, mais je voyais quand même cette lumière ; alors je l’ai suivie. Je sais pertinemment que j’avais gardé les yeux fermés pendant tout le temps ; d’ailleurs le docteur n’a pas eu à me soigner la vue après, mes yeux n’ont pas été touchés par l’acide.
     Quand j’ai repris le boulot, mes collègues se sont étonnés de me voir si calme à la sortie de l’accident. Je ne suis pas particulièrement brave, en général, pas tellement courageux. Ce qui m’a rendu fort, ce qui m’a donné cette sérénité, c’est le fait d’avoir été conduit à l’abri du danger par une main invisible. Ca ne venait pas de moi. C’était cette voix qui m’avait tiré d’affaire et qui, après coup, me donnait du courage.
     Je sais que Jésus-Christ m’a tendu la main pour me sortir de là. Il ne s’agit pas pour moi de « croire », c’est une certitude ; je sais que c’est la volonté de Dieu que j’aie la vie sauve ; pour quelles raisons je n’en sais rien. Il faut dire qu’à l’époque je ne vivais pas aussi près de Dieu que j’aurais dû. Cette histoire m’a beaucoup rapproché de Lui, bien que j’aie encore des problèmes. Je sais qu’un Dieu capable  d’intervenir pour  sauver la vie d’un homme dans un moment crucial peut diriger toutes choses. Et j’ai appris à lui faire confiance.