"Ces voix venues de l'au-delà" Jean Riotte
Pascal, fils de Jean Riotte, pilote de chasse expérimenté, refuse de s’éjecter de son avion alors que celui-ci, en détresse, descend vers la ville de Puiseaux. Il contrôle son appareil et se sacrifie en s’écrasant dans un champ au cœur de la ville, sauvant ainsi des vies et évitant des drames humains.
Son père, Jean Riotte, .ancien avocat international, nous fait part des manifestations survenues dès le lendemain des obsèques de son fils et de sa rencontre avec François Brune qui lui permettra de recevoir des messages de son fils par TCI.
L’auteur raconte son cheminement, ses doutes, ses expériences et ses magnifiques résultats.
Le 28 septembre (1998), après deux déplacements nécessaires et un séjour de vacances, Eliane tente une reprise de contact avec Pascal. Elle s’est installée au deuxième étage de notre maison, dans la pièce dont il faisait sa chambre quand il était petit et ensuite lorsqu’il nous rendait visite de loin en loin. Elle lui demande alors : « Mon Pascal, peux-tu me dire si tu es souvent dans la maison ? » La réponse tendre et claire est immédiate : « Là-haut, là-haut. »
Ce « là-haut », si exact et opportun, nous laisse béats de surprise et de ravissement. Il a évidemment voulu nous faire savoir qu’il est arrivé « en haut » dans la maison que sa mère vient de désigner, auprès d’elle, dans la pièce où elle officie désormais et qui, comme par hasard, était son cadre de détente préféré, si bien connu de nous. Nous ne pouvions imaginer une telle finesse dans sa localisation et dans le message d’amour et de souvenir ainsi envoyé.
LES PIONNIERS DE LA TCI
Comme l’avait révélé François Brune dans son ouvrage fondamental en 1988, Les morts nous parlent, et comme le confirme avec de nouvelles précisions dans son ouvrage commun avec le professeur Rémy Chauvin, la découverts accidentelle de la TCI a été effectuée presque simultanément, dans les mêmes années, par trois personnes qui s’ignoraient tant par leur situation géographique que par leur nationalité et leurs activités sociales, cela entre fin 1952 et 1964.
Le premier fut le père Agostino Gemelli, physicien et médecin de renom alors président de l’Académie pontificale des sciences au Vatican et fondateur de l’université catholique du Sacré-Cœur à Milan, assisté de son ami le père Pellegrino Ernetti, bénédictin lui aussi physicien et spécialiste de musique prépolyphonique. C’est au cours de filtrages de chants grégoriens que, le 17 septembre 1952, le père Gemelli, après avoir rompu le fil de son magnétophone et l’avoir réparé en invoquant son père disparu, puis être revenu en marche arrière pour réécouter l’enregistrement précédent, découvre avec stupéfaction la voix de son père s’identifiant franchement et employant un terme ironiquement affectueux qui lui était personnel.
Les deux pères physiciens se rendirent dans l’inquiétude auprès du Saint-Père qui était à l’époque Pie XII. Sa réaction sur ce phénomène concrétisé par l’enregistrement reçu fut extrêmement sage et positive. Il admit le caractère objectif et non suggestionnable de l’enregistreur estimant que cette expérience marquerait peut-être le début d’une nouvelle période venant scientifiquement « confirmer notre foi en l’au-delà ». Dans les années qui suivirent, ces deux physiciens auraient obtenu, dans leur laboratoire, délibérément cette fois, des enregistrements par milliers.
LA POSITION DE LA SCIENCE
Comme le l’ai souligné en plusieurs occasions, les scientifiques de haute réputation qui se sont exprimés sur la TCI l’ont fait à titre indépendant et non dans le cadre de leurs fonctions officielles. Pour la simple raison que la recherche officielle, celle financée par les Etats, ne veut pas savoir ce qui se passe post mortem. La survie, la nature et l’origine de la conscience, le devenir de l’Etre après la mort clinique, cela n’interpelle ni n’intéresse les autorités en place. Il ferait beau voir qu’une fois mort, l’individu pose encore des interrogations ou des problèmes de conscience à la collectivité. Cela dure depuis des décennies, bien que quelques scientifiques de haut niveau aient établi depuis cinquante ans en ce domaine des études et des conclusions très riches, qui n’ont pu être ignorées.
En tout cas il est certain que cette attitude est à l’origine de l’absence complète, jusqu’à ce jour, de recherches dans le domaine de la TCI par les chercheurs officiels. Alors que ce phénomène extraordinaire est depuis plus de dix ans l’objet dans le monde d’écrits, de conférences et d’émissions audio-télévisuelles de personnalités et de scientifiques indépendants et de grande réputation, dont le sérieux n’est pas douteux.
De son côté, le professeur Yves Lignon a créé, à l’université du Mirail à Toulouse, un laboratoire de parapsychologie où il se livre à diverses expériences. S’exprimant avec une franchise et une honnêteté qui lui font honneur, il déclare sans ambages, à propos des divers sujets qu’il étudie : « J’ai inclus, dans ma liste, La vie après la vie. Certes, en bas de la liste, mais il y a dix ans je m’y serais refusé. »
Je suis tout à fait certain que, comme d’autres scientifiques éminents, prochainement éclairé par une expérience accrue, il fera remonter La vie après la vie beaucoup plus haut dans sa liste.
Le professeur Jean Dierkens déclare au sujet de la transcommunication instrumentale : « Il faut accepter les faits, il faut accepter le phénomène de l’enregistrement objectif de la voix du défunt lui-même, accepter qu’on est encore dans une période de découverte et de recherche, et cela ne doit pas nous troubler. » A propos des échecs rencontrés en TCI par certains opérateurs tels ces matérialistes fermés qui se donnent l’apparence de sceptiques « ouverts », il dit exactement avec humour : « Si l’on fait de la TCI par simple curiosité, voire dans un esprit négatif ou préconçu, très souvent les gens de l’autre côté ne vont pas se déranger. »
Si inédit et extraordinaire que soit le phénomène de la TCI, les physiciens se doivent évidemment d’en fournir une tentative d’explication. Ceci en attendant que des expérimentations et recherches officielles accomplies sur une plus grande échelle, avec des moyens importants et coordonnés, fassent encore avancer la connaissance. Sur cette élucidation, il me semble qu’une certaine unanimité est en train de s’établir entre les grands physiciens. Du moins quant au concept général. Et si l’on peut parler d’unanimité, puisque ces chercheurs qui travaillent chacun de leur côté n’ont généralement pas de contacts entre eux (à quoi s’ajouterait encore, bien souvent la barrière de la langue).
D’après les déclarations ou écrits des uns et des autres, c’est la physique des quantas qui se trouverait à la base de l’hypothèse et des explications qu’ils fournissent. Ainsi, le professeur Moser : « La physique des quantas a changé l’image mécanique du monde. Elle crée une nouvelle image du monde qui rend admissibles, sur une base logique et scientifique, des phénomènes jusqu’alors inexplicables. Cette nouvelle image va également à l’encontre de nos perceptions par les sens, de la façon la plus radicale. Il y a une influence de la matière par l’esprit humain et il existe une transcommunication entre les esprits, indépendante du lieu et du temps. De ceci, l’on ne peut plus douter aujourd’hui, même d’un point de vue scientifique.
Nos scientifiques d’aujourd’hui, sans rien retirer aux mérites de leur intuition et de leurs réflexions, sont les successeurs des grands esprits pour qui les phénomènes de survie étaient chose démontrée ou acquise. Sans entrer dans le détail, qu’il suffise de rappeler Pythagore, Euclide, mathématiciens légendaires, Aristote qui a porté la méthode expérimentale sur ses fonts baptismaux ; plus près de nous Léonard de Vinci, peintre, architecte, ingénieur et théoricien ; Leibniz, philosophe, physicien et mathématicien ; plus près de nous encore, Flammarion, astronome et écrivain ; Albert de Rochas, directeur de l’Ecole polytechnique, parmi d’autres…. Teilhard de Chardin, paléontologue, prêtre et écrivain, membre de l’Institut…..
Ce sont encore de grands astronomes et physiciens James Jean et Stanley Eddington qui ont écrit : « L’Univers ressemble plus à une grande pensée qu’à une grande machine. »
Ce sont enfin le grand savant et atomiste Robert Oppenheimer, physicien, et Werner von Braun, ancien directeur de la Nasa. Oppenheimer déclarait naguère : « Le monde défini par les sens est simplement un monde d’apparences. » Costa de Beauregard a d’ailleurs travaillé avec lui. Quant à Werner von Braun, il déclarait tout simplement : " Pour ma part, je le crois, rien ne disparaît sans laisser de traces et tout ce que la science m’a appris et continue de m’apprendre confirme ma croyance en la continuité de notre expérience spirituelle après la mort."