"Ils sont toujours près de nous" Rosemary Altéa
Dans ce nouveau livre de Rosemary Altea, l’auteur relate ses plus récentes connexions avec les défunts et propose des exercices spirituels simples que nous pouvons pratiquer chaque jour afin de nous éclairer et nous aider dans notre existence.
Un chapitre spécial raconte sa première visite en Italie après la parution de son premier livre The Eagle and the Rose et c’est un véritable triomphe qui l’attendait grâce à une émission télé à laquelle elle participa en tout début de séjour.
Enfin, le dernier chapitre de ce livre est consacré à son rôle de guérisseuse. Il rapporte quelques histoires de guérisons très émouvantes qu’elle appelle des ‘miracles’.
Du chapitre Par la grâce de Dieu
Cette voix de Dieu en nous se manifeste de diverses façons ; elle passe parfois par une impression, la sensation de quelque chose qui nous dépasse, parfois nous recevons un signe, un petit rien, une plume à nos pieds, une petite pièce de monnaie, ou un oiseau qui cogne du bec à notre fenêtre ; il arrive parfois que certains d’entre nous perçoivent réellement une présence à leurs côtés, bien que personne ne soit visible à leurs yeux.
Dans ces moments-là, si nous faisons confiance au processus, au plan divin et à nos propres instincts, Dieu peut alors nous guider.
Bien sûr, il faut savoir remettre en question nos instincts, notre imagination. Mais quand cette petite voix cherche à nous dire quelque chose, si nous sommes attentifs, elle est si insistante qu’aucun doute n’est permis.
Du chapitre Rome
Elle était petite, on aurait dit un elfe, ses cheveux blonds, vraiment très blonds formaient un halo autour de son petit visage en forme de cœur, elle avait les yeux malicieux, et son excitation était contagieuse, et je ris lorsqu’elle tendit ses mains et les passa dans mes cheveux.
« C’est bon, je te vois, dis-je doucement, dis-moi, c’est ton papa, là ? », demandai-je, en désignant l’homme qui était devant moi, toujours en sanglots.
« C’est mon papa, et il n’arrête pas de pleurer », dit l’enfant qui, bien qu’âgée de quatre ans seulement, s’exprimait très aisément, et avait toute confiance par rapport à ce que nous étions en train de faire.
« Et tu veux que je lui dise que tu es là ? », demandai-je. L’enfant hocha de nouveau la tête.
« Mais il faut qu’il arrête de pleurer, sinon il ne pourra pas m’entendre », dit-elle sans se décontenancer.
Je pris donc les mains de son père dans les miennes, mais je dus d’abord le calmer et faire en sorte qu’il cesse de pleurer aussi fort. Cela fut l’affaire de plusieurs minutes – et de quelques mouchoirs, offerts par les nombreuses personnes qui s’étaient attardées sur les lieux pour voir ce qui se passait, mais les sanglots de l’homme finirent par s’apaiser, et je tournai de nouveau mon attention vers l’enfant.
Je partis à toute vitesse vers le passé en franchissant le sas : et je me retrouvai d’abord à l’hôpital où je vis l’enfant allongée dans un lit bardée de fils et de tubes……….
Du chapitre Le miracle de Cooper
La plupart des gens voient en moi celle qui parle avec les morts, qui transmet des messages du monde des esprits ; celle qui rapproche les morts des vivants, et, bien sûr, c’est ce que je fais. Ceux qui me voient dans mon autre rôle, celui de guérisseuse, ne sont qu’une poignée, et ce n’est qu’à travers les histoires que je rapporte que la majorité des autres peuvent être témoins de certaines expériences remarquables que vivent les guérisseurs.
Comme je l’ai dit dans le passé, toute guérison est un miracle, que le malade soit guéri ou qu’il meure, car je crois fermement que la guérison vient de Dieu, quelle que soit la forme qu’elle prend : la mort n’est pas une punition ; je crois que la mort n’est qu’une porte, un seuil que nous franchissons pour accéder à une nouvelle vie et à des horizons nouveaux.