"Karine après la vie" M. et Y. Dray
Karine, 21 ans, est une jeune fille brillante, ouverte, bien dans sa peau. Elle s’apprête à partir en vacances quand elle est tuée dans un accident de la route au Mexique où elle réside avec ses parents. Ceux-ci, pensant que tout s’arrête à la mort, sont anéantis.
Mais arrivent vite des preuves de sa survivance : voix enregistrées sur magnétophone, déplacements d’objets, écriture automatique et même matérialisation de son image devant témoins ; Karine déploie toute son énergie pour prouver sa survivance.
Du chapitre : Communications avec l’autre dimension
Le vendredi 10 mai, jour de la fête des Mères au Mexique, Karine envoie à sa mère un merveilleux message d’amour, et elle ajoute : « … le monde où je vis est très comparable mais aussi très différent, ce n’est pas facile à expliquer. Nous vivons avec des normes qui ne sont pas les mêmes. Nous ne pensons qu’à faire le bien pour ceux qui sont restés sur terre, nous avons la même mission qui est d’aider, chacun attend ou a besoin de savoir des choses différentes, mais nous sommes toujours avec vous, merci, surtout, pour ne pas avoir cru que tout était fini. Nous pourrons faire de grandes choses grâce à votre foi et votre amour… »
Le 14 mai, anniversaire d’Yvon, il reçoit un des plus beaux messages qu’un père voudrait recevoir de sa fille. Trop personnel pour être reproduit, il est une preuve de plus des contacts avec l’au-delà. La partie finale est plus générale : « … c’est maintenant que votre foi est nécessaire, quand il faut croire l’incroyable. Ne vous sentez pas mal quand cela ne marche pas, vous rencontrerez beaucoup d’incrédules qui trouveront toujours un bon prétexte pour ne pas croire, même avec l’évidence sous les yeux, c’est normal, ainsi est faite la vie terrestre, les êtres pensent que leur vie est plus importante et ils passent à côté de ce qui est leur vraie vie, mais ils la découvriront de toute façon le jour où ils quitteront ce monde égoïste pour nous rejoindre. Ceux qui auront cru se sentiront bien et ceux qui n’auront pas cru auront du regret, après tout, il ne s’agit que de convaincre un monde d’incrédules de l’éternité de la vie… »
Le 3 juin, à San José de Costa Rica, nouveau contact : « Hier, vous avez reçu une grande émotion mais vous l’avez bien acceptée, il ne faut pas penser à mon âge, ma vie sur terre a été courte, mais grâce à vous, j’ai tout eu, et maintenant j’ai une autre vie qui est la vie réelle, pour laquelle chacun devrait se préparer sur terre. Normalement, c’est le but de notre passage sur terre mais peu de gens le savent. Le destin existe, c’est quelque chose qui est en nous en même temps que la vie, personne ne peut le connaître, sinon la vie serait impossible sur terre. Cette puissance supérieure que l’on peut appelée Dieu nous met et nous retire quand c’est le moment, cela paraît injuste pour la famille mais, si les gens étaient préparés à ce qui suit, les douleurs seraient moins grandes. Mais quelle religion va accepter de dire les choses comme elles sont ? Beaucoup de personnes le savent mais cela ne convient pas à tout le monde que l’on sache que la vie continue et bien plus belle. C’est une révolution dans les pensées du monde terrestre, mais peu à peu, avec les témoignages de personnes comme vous, nous arriverons à ce que des personnalités plus importantes s’y intéressent, nous avons tout notre temps, nous ne donnerons jamais de preuves matérielles pour que l’on croie, mais nous consoliderons la foi… »
Du chapitre : L’église catholique face au phénomène
Parmi les premiers transcommunicateurs, dans les années 50, figurent deux prêtres catholiques, les pères Ernetti et Gemelli. Ils effectuaient une recherche musicale. Ernetti était un scientifique internationalement respecté, un physicien et un philosophe, fervent amateur de musique de surcroît ; Gemelli était président de l’Académie pontificale des sciences. Le 15 septembre 1952, alors que les deux pères sont occupés à enregistrer un chant grégorien, un fil de leur magnétophone casse constamment… Exaspéré, Gemelli lève les yeux au ciel et demande l’aide de son père défunt. La réponse de celui-ci est enregistrée sur le magnétophone. « Bien sûr, je vais t’aider, je suis toujours avec toi. » Les deux ecclésiastiques répétèrent l’expérience avec le même succès, Gemelli tout d’abord plein de joie devant l’apparente survie de son père, se sent assailli par une certaine crainte : a-t-on « le droit » de parler avec les morts ? Pour en avoir l’âme et le cœur nets, les deux hommes se rendent à Rome, chez Pie XII, à qui, profondément troublé, le père Gemelli raconte son expérience. Monique Simonet rapporte la réponse du pape : « Cher père Gemelli, vous n’avez vraiment pas à vous tracasser à ce sujet. L’existence de cette voix est strictement un fait d’ordre scientifique et n’a rien à voir avec le spiritisme. L’enregistreur est absolument objectif. Il reçoit et enregistre les ondes sonores, d’où qu’elles viennent. Cette expérience pourrait constituer le pierre angulaire de l’édification d’études scientifiques appelées à fortifier la foi des gens dans l’au-delà. »