"Les chants de l'amour éternel" M. Simonet et J. Cordat
Livre coécrit par Monique Simonet et Jean Cordat.
L’amour qui unit deux êtres se poursuit et s’amplifie même par-delà la mort.
Pour ces deux auteurs, ce n’est pas une théorie, c’est une certitude que Jean Cordat a pu vérifier au fil d’une longue expérience.
D’abord bouleversé par le départ de Béatrice, sa compagne, il a pu, aidé par Monique, renouer rapidement le contact avec sa bien-aimée qui, grâce à la transcommunication et à l’écriture intuitive, lui prodigue non seulement d’immenses preuves d’amour mais aussi un enseignement d’une grande sagesse.
Message de Béatrice du 2 août 1922 (dialogue avec Jean)
La VIE, sous toutes ses formes, n’est pas issue de la matière,
mais de l’ESPRIT...
N’oublie pas de prier… Prie pour tous les êtres qui souffrent…
Pour mieux t’expliquer ce que j’attends de toi, je reprends, veux-tu, la question à son début :
L’Homme est parfaitement conscient que l’Univers, immense, sans fin, composé de milliards de mondes, dont certains peuvent être presque semblables, ou ~ sait-on jamais…~ identiques, à notre petite Terre, que l’univers donc, ne peut être le fait de ce que l’on appelle le hasard… La grande majorité de l’Humanité, en tout cas, en est consciente… Le hasard, qui est quelque chose de subit, d’imprévisible, d’incompréhensible, généralement illogique, inexplicable, peut survenir sans doute dans les petits évènements de notre vie (bien que cette idée puisse être contestée)… Mais il est invraisemblable qu’une œuvre d’une telle grandeur que le Cosmos soit le fait d’un hasard… A la base de cette œuvre, que nos pauvres mots sont impuissants à définir, il y a obligatoirement un « architecte », un Créateur, que nous appelons Dieu, ce nom étant synonyme de la Toute-Puissance, telle que notre intelligence limitée ne peut qu’à peine la concevoir…
On dit que Dieu nous a fait « à Son Image ». De ce fait, nous acceptons plus facilement la supposition que nous possédons en nous-mêmes une parcelle, si infime soit-elle, de Sa Divinité et, par voie de conséquence, que cette parcelle est immortelle… Par suite, nous nous représentons généralement Dieu sous les traits d’un être humain. Et c’est ainsi qu’au cours des siècles passés, notre imagination nous l’a fait concevoir de cette façon et doté de pouvoirs immenses… Lorsque nous Le prions, lorsque nous nous adressons à Lui, nous avons dans nos cœurs l’image d’un être d’une sublime beauté… Comment pourrait-il en être autrement ? Sur notre planète, l’Homme est le roi de la Création ; il n’y a pas mieux : D’une manière générale, l’Humanité se représente donc le Créateur comme un être supérieur, à forme humaine… Et, s’il s’adresse à Lui, l’Homme attend de Lui des réponses conformes à son intelligence et à ses sentiments humains…
C’est une supposition que nous faisons et que nous admettons… Qu’en est-il en réalité ?..........
17 septembre 1992
Si cette écriture est la tienne si les mots que tu utilises sont en partie les tiens, le sens de la phrase est de moi. Et ce, même lorsque tu t’imagines que c’est toi qui écris les réponses comme tu écris les questions….... Je suis, je te le redis, dans un monde de Beauté, de Lumière, où nous ne raisonnons plus comme nous l’aurions fait dans l’univers terrestre. Nos conditions de vie ne sont plus les mêmes ; peu à peu, nous nous dépouillons des restes de matérialisme que nos âmes ont apportées avec elles, nous nous efforçons de nous élever spirituellement ; et, de ce fait, les contingences terrestres n’ont plus aucun poids sur nous……
Le conditionnement matérialiste des Humains intervient sur Terre dans le fonctionnement de la pensée.
On n’est jamais totalement libre, non seulement de nos actes, mais aussi de la tournure d’esprit qui est la nôtre lorsque nous sommes influencés par un évènement physique…
Certains parviennent mieux que d’autres à se dégager de cette emprise. Mais rares sont ceux qui peuvent estimer que leur pensée est pure et exempte de toute influence…
25 septembre 1992
Il faut aimer, il ne faut pas juger…
Ceux qui aiment ont un immense privilège
sur ceux qui n’aiment pas…
12 octobre 1992 : d’une émission de télévision concernant, entre autres sujets, le cas de Marthe ROBIN…
« Malade » subitement à partir de seize ans, constamment alitée, revivant continuellement toutes les étapes de la crucifixion, suivie par des médecins et des prêtres, tous ces faits et gestes ayant été contrôlés, nul n’a jamais pu expliquer comment cette femme, qui ne s’est plus alimentée ni en solides ni en liquides pendant cinquante années de sa vie, avait pu vivre, alors que la Faculté l’avait condamnée… Extraordinaire, invraisemblable, incompréhensible…
Béatrice : « Cette énigme, ou présentée comme telle, cesserait de l’être si on voulait bien la transcender quelque peu en la sortant de son cadre matérialiste terrestre, dans lequel s’enferment tous ceux qui, de bonne foi, s’efforcent de trouver une solution rationaliste d’ailleurs impossible à découvrir… On cherche pour rien… Tant que l’on considèrera l’Homme comme exclusivement composé d’un corps physique, ces phénomènes demeureront inexplicables, parce qu’ils sont en marge de la physique humaine, dont de nombreux scientifiques ne veulent pas admettre qu’elle n’est pas seule à composer l’Homme…
Tant que l’Humanité n’admettra pas comme une vérité première et essentielle que l’homme est doté de plusieurs corps, que l’on peut ranger, pour la facilité de l’explication, en trois types, le physique, soumis aux lois de la Terre, le spirituel, qui échappe à ces lois, le mental, corps inaccessible qui nous ramène à Dieu et qui dépasse l’entendement, la dite Humanité n’avancera pas d’un pas…… »