"Porte ouverte sur l'éternité" Monique Simonet
Troisième ouvrage de Monique Simonet..
Dans ce livre, l’auteur nous raconte ses expériences les plus marquantes.
Elle nous fait part également de ce qui se passe dans le monde en matière de recherche dans ce domaine. Près de deux mille chercheurs sont recensés en Europe et aux Etats-Unis dont beaucoup sont des scientifiques et des techniciens.
Livre témoignant du cheminement spirituel de l’auteur mais aussi dans lequel nos « invisibles » nous disent le bonheur d’être vivants et éternels dans l’autre dimension.
JUIN 1991. A propos d'une expérience de médiumnité de l'auteur, dans sa jeunesse.
Cela me rappelle un incident survenu chez mes parents il y a bien longtemps. Je n’avais pas encore dix ans. Je venais de quitter mon pays natal et m’adaptais progressivement à ma nouvelle existence. J’aimais mon père et ma mère, et je me plaisais en ville. Malgré cela, il m’arrivait de pleurer, tant mes grands-parents me manquaient. Un matin, à l’aube, alors que je me reposais bien au chaud dans mon lit, je fus réveillée en sursaut avec l’impression d’avoir entendu la sonnette de la porte d’entrée. Nous habitions une petite mais jolie villa, ayant un peu la forme d’un chalet, au fond d’un assez grand jardin couvert de fleurs et d’arbres fruitiers. La sonnerie était fixée au mur, près du portail donnant sur la rue, à environ vingt-cinq mètres de la fenêtre de ma chambre, où je me précipitai, encore à moitié endormie.
C’est alors que je vis qu’il y avait quelqu’un là-bas, tout au bout, quelqu’un qui sonnait, en insistant et en faisant des signes comme pour appeler. C’était un homme. Il était grand. Sa tête dépassait notre portail pourtant assez haut. Dans le jour naissant, je le reconnus tout de suite. Sans perdre une seconde, je courus dans la chambre de mes parents pour les réveiller.
- Maman ! Papa ! C’est M. Bazin ! Il a sonné et il attend dehors !
- M. Bazin ? A cette heure ? 5 heures du matin ! dit ma mère en jetant un coup d’œil rapide sur son réveil… Que se passe-t-il ?...
M. et Mme Bazin étaient de bons amis. Ils habitaient à environ cinq cents mètres de chez nous… Ma mère se leva très vite et ouvrit sa fenêtre, sans doute pour dire : « On arrive ! » Mais elle se retourna vers moi, étonnée :
- Je ne vois personne, ma grande…
- Maman, je l’ai vu, il voulait entrer ! Il est peut-être reparti ?
Mon père sortit en hâte, parcourut le jardin à grandes enjambées, ouvrit le portail, inspecta la rue… et revint, affirmant qu’il n’y avait personne. Tout le monde se recoucha donc. Oh, je n’ai pas été grondée certes ; mes parents ont un peu ri, en me disant que j’avais pris un rêve pour la réalité. Moi, je me répétais que je n’avais pas rêvé ; et je me rendormis avec peine.
A sept heures de cette même matinée, on sonna à la porte. Cette fois, il y avait bien quelqu’un. Mon père et ma mère, occupés à déjeuner, allèrent ouvrir et, bouleversés, trouvèrent une pauvre femme désespérée et désemparée, qui n’était autre que Mme Bazin… Elle venait vers eux, dans son immense désarroi, son époux étant décédé subitement à cinq heures du matin… « Certes, il était souffrant depuis quelques temps, vous le savez, leur dit-elle, mais, oh mon Dieu !... rien ne permettait de prévoir ce brutal dénouement… » Mes parents, bien entendu, firent de leur mieux pour réconforter et aider leur amie. Quant à moi, j’étais très troublée. Pourtant je ne dis rien ; je cherchais à comprendre comment il pouvait se faire que je l’avais vu, bien vivant, à notre porte, alors qu’il était mort, dans sa maison, à ce moment-là. De plus, ce drame m’ébranlait car j’ignorais que M. Bazin fût malade…
Chez nous, dans les heures, les jours, les années qui suivirent, on s’abstint d’évoquer mon « rêve ». Ce fut sans commentaires. Mais il est évident que cet homme, qui venait de mourir, ne comprenant peut-être pas bien ce qui lui arrivait, avait tenté, en son corps éthérique, de joindre ses amis. Moi seule je l’ai perçu, vraisemblablement parce que je me trouvais en état de réceptivité. De nombreux cas de ce genre ont été révélés, je le sais depuis ; je l’ignorais alors.
JUILLET 1991. Monique Simonet et sa fille parlent des expériences et transcommunication.
Au Luxembourg, en particulier, M. et Mme Harsch-Fischbach voient directement les défunts sur leur écran de télévision ; les entités bougent et en même temps parlent, par l’intermédiaire d’un récepteur radio placé à côté dans le laboratoire !
- C’est incroyable !....
- Evidemment, cela paraît incroyable…. Mais enfin, je l’ai vécu, en partie en tout cas… Et mes amis avec moi ! Notre mouvement s’amplifie et se répand de plus en plus. De nombreux groupes de recherches sont en formation, venant grossir le nombre de ceux qui existent déjà depuis des années. Les matérialistes ne veulent pas croire ces choses-là et refusent d’en entendre parler… Mais les faits sont là et la vérité se fera jour peu à peu… Plus tard, il sera banal d’affirmer, indépendamment de toute conviction religieuse, que la mort n’est que le commencement d’une autre vie, d’une vie sûrement extraordinaire.
- Je sais, je sais, murmura ma fille, puisque moi, je les entends si souvent, nos soi-disant « morts »…
- Réalises-tu qu’ils ne sont pas « fumée », mais qu’ils ont une consistance dans leur monde ? Tu pourrais d’ailleurs lire cela dans Les Lettres de Pierre, par exemple…
- Oui, tu m’en as parlé, mais c’est si difficile à réaliser…
- Parce que tu ne conçois que les vibrations matérielles. Mais essaie d’imaginer d’autres mondes bien réels et consistants, formés d’autres vibrations qui nous sont imperceptibles… et tu comprendras… Mon amie Nicole Dron, lors de son E.F.M., a rencontré, dans l’Au-delà, son jeune frère décédé dans l’enfance : « Il était devenu adulte, grand et beau, me dit-elle… En dépit du fait que je ne l’avais donc jamais vu ainsi, j’ai su immédiatement que c’était lui. Et j’ai senti qu’en fait nous n’avions jamais été séparés ; nous étions tellement heureux : ce fut une véritable communion, une fusion, c’était merveilleux ; et tout cela dans une prodigieuse ambiance d’amour… Et puis, j’ai voulu toucher mon frère ; et je l’ai fait ; et il était solide, consistant…. Le monde où vivent nos défunts a donc une certaine matérialité, totalement différente de celle de notre univers, que nous ne pouvons pas appréhender avec nos sens objectifs terrestres, mais bien réelle pour ceux qui ont quitté leur corps charnel. C’était à ce moment-là mon cas, ce qui m’a permis de m’en rendre compte… »
- Je vois… Un monde parallèle… (ma fille semblait parler pour elle-même)… qui, par certains côtés, nous rappelle un peu le nôtre, mais en beaucoup plus beau…
- Exactement. Par ailleurs, au cours de mes lectures, j’ai appris que l’existence d’une conscience superlumineuse serait démontrée mathématiquement et en cours d’études expérimentales. Il se pourrait que toutes ces choses soient liées…
AOUT 1991. A propos de visions de personnes disparues.
Bien des personnes m’ont confié avoir connu des expériences similaires, comme cette grand-mère, Claire, qui avait vu, se promenant dans son appartement et la regardant en souriant, son petit-fils, Sylvain, victime d’un accident mortel un mois auparavant. « Je l’ai vu, m’affirmait-elle ; il était vêtu d’un jean et d’un pull-over bleu rayé ; il semblait rayonner de joie, comme avant ; c’était un garçon si gai… Oh, cela n’a duré que quelques secondes, mais je l’ai vu, je vous assure. Ce qui est étrange, c’est que ma sœur, qui était près de moi, n’a rien remarqué… »…….
Moi-même, j’ai perçu mon petit Axel en septembre 1984. Et, en 1981, ma mère avait vu passer tranquillement auprès d’elle mon père, décédé en 1975, ceci alors qu’elle était occupée à éplucher des légumes et songeait au repas familial qu’elle préparait : « Je pensais seulement aux enfants qui allaient arriver, me dit-elle, et il est passé là, près de moi, habillé comme il l’était la plupart du temps, traversant la cuisine et se dirigeant vers la porte d’entrée, semblant vouloir aller faire un tour dans le jardin… » Nous avons souvent par la suite discuté de cela avec ma mère, qui était sûre de n’avoir pas rêvé.
MARS 1992. L'auteur rappelle ici la notion de "réalités irréelles" expliquée par Pierre Monnier:
«… Selon l’état de nos âmes, nous nous entourons de « réalités irréelles » […] Les paysages, dont on vous parle souvent, les descriptions des menus faits de la vie dans nos sphères, peuvent ainsi se décrire différemment selon les cas : cependant, chacun de ceux qui vous parlent dit la vérité. Pour me comprendre, représente-toi que tout ce qui vit dans ton souvenir, au lieu de demeurer vague et indistinct, prend une forme stable ; aussitôt tu seras entourée de la réalisation de tes rêves les plus beaux ; ce qui avait vibré en toi, t’environnera réellement ; c’est un rêve raisonné, dans lequel tu agis et tu vis […] Notre puissance d’action est bien plus grande, puisque la matière ne nous arrête plus […] C’est ce qui fait que lorsque vous interrogez vos amis des plans qui succèdent à celui de la Terre, ils répondent parfois d’une manière différente […] Chacun dit ce qui est la vérité pour lui, mais que d’autres n’ont pas expérimentée ; il en résulte qu’il est bien difficile de vous décrire le Ciel… » (Lettres de Pierre, tome I, pages 185-186)
L’Au-delà étant le monde où la pensée est souveraine, les rêves éveillés de nos Invisibles deviennent donc de véritables réalités, qu’ils peuvent projeter sur nos écrans, grâce à la transcommunication instrumentale, afin que nous puissions voir leurs ambiances aussi bien que leurs visages. Et je pense ici à ce qu’écrivait Mme Monnier sous la dictée de son fils : « Vous ne sauriez encore le comprendre, mais le temps viendra où la terre verra l’Invisible. »
De temps en temps, je regarde de nouveau toutes ces preuves de la présence d’une autre dimension, le monde spirituel, où nous allons après la mort de notre corps physique. Cet univers comporte très probablement un très grand nombre de sphères, qui sont en fait des états vibratoires différents, différents entre eux et surtout différents de celui de notre plan matériel.
Je regarde et je réfléchis… N’est-ce pas la réponse à la plupart des grandes questions qu’un être pensant peut se poser ?...
Pour tous ceux qui souhaitent entrer en contact avec l’invisible, je voudrais dire ceci : Que ce soit fait dans un esprit de pureté et par Amour : amour pour un être cher, amour pour la Connaissance, et avec la conscience que l’on touche là à quelque chose qui nous « dépasse »… Songez que vous allez réaliser un contact, si léger soit-il, si court soit-il, avec des sphères non matérielles… C’est en fait prodigieux ! Je n’y pense plus en général, j’ai tellement l’habitude… Mais lorsque je me mets à y réfléchir, mon cœur tremble, tout se tait en moi, mon esprit vogue vers l’infini, et l’omniprésence de Dieu me devient évidente, sans que je puisse rien expliquer. Si je parle quand même, ce n’est qu’un murmure, et je ne trouve qu’un mot : « Merci. »