"Surtout n'en parle pas, personne ne te croira" M.Wenandy

      Ce livre est le témoignage d’une mère qui a perdu son fils de 39 ans d’une crise cardiaque.
     Dès le lendemain de son enterrement la première manifestation paranormale a lieu et d’autres vont suivre et lui donner la preuve de la survie de son fils..
     En février 2000, Monique Wenandy a créé l’association CHRYSALIDE à Saint-Brieuc pour aider les personnes en souffrance après un deuil, et chaque mois elle organise des réunions avec un médium qui met en relation les participants  avec les décédés.

 Ma montre s’était arrêtée un point c’est tout.

     Il y a un tas de raisons pour qu’une montre s’arrête. Après, il a bien fallu que je me rende à l’évidence que chaque fois que je pensais à Luc la matérialisation se produisait : ma montre s’arrêtait, les secondes se bloquaient.
     Pendant cinq mois, cette montre s’est arrêtée 17 fois, pas à n’importe quel moment toujours à peu près à la même heure, entre 10 heures 30 et 11 heures du matin.

     En général, je ne voyais pas les secondes s’arrêter, je le constatais après.
     Ce qui est en plus surprenant, c’est que lorsque le contact avec Luc était terminé, les secondes se remettaient en marche toutes seules, par sauts de puces : je voyais que celles-ci avaient bougé de 2 secondes, puis arrêt, au bout d’un petit moment, je regardais à nouveau ma montre, elles avaient bougé de quelques secondes et stoppaient à nouveau. Ce petit manège recommençait 3 ou 4 fois et brusquement après ces quelques sauts, les aiguilles des secondes repartaient sans s’arrêter, la montre remarchait normalement, il ne me restait plus qu’à la remettre à l’heure.
     Cela a duré du 13 juin 1994 au 17 novembre 1994.

La neuvième fois, c‘est le dimanche 7 août

     Il est 10 heures 44’ 13 ’’, je viens de constater que ma montre s’est arrêtée.
     Je souffle, je respire en regardant cette montre et j’écris : « As-tu quelque chose de particulier à me dire ? »
     J’entends :
     « Dis à Erell, explique-lui, j’essaierai plus tard de communiquer avec elle, il faut le dire Maman que nous sommes vivants, près de vous. Tu as été choisie pour pouvoir le faire sentir autour de toi. C’est tellement surprenant que personne ne l’imagine. De plus je vois autour de moi qu’on peut communiquer avec vous de différentes façons. Je suis content d’avoir trouvé cette manière de le faire avec toi.
     Notre relation à tous les deux ?... (il s’agit de son père et de lui) Nous nous sommes expliqués, cela va mieux entre nous, mais nous n’avons pas fini de le faire, nous avons l’éternité devant nous, nous évoluons dans des sphères merveilleuses, tout ce que je n’avais pas compris  sur la terre, je le découvre maintenant, c’est magnifique ici.
     C’est dommage que les gens qui vivent sur la terre ne l’imaginent pas. Il va falloir, toi Maman, que tu leur fasses comprendre cela. Je t’aiderai… »
     J’écris, j’écris vite, je sens un grand frisson en moi ma montre est toujours arrêtée.
     « Maman, cela va être formidable cette relation entre nous, tu es prête pour cela, j’ai beaucoup de chance de pouvoir me manifester ainsi. Il y en a beaucoup autour de moi qui aimeraient le faire, mais ils ne sont pas prêts. Ils ne croient pas cela possible, ni eux, ni ceux qui sont sur la terre alors cela ne marche pas.      Mes compagnons leur envoient des signes, mais les autres ne les captent pas, ils restent sur leur faim et ils sont très malheureux de ne pouvoir communiquer, moi j’ai beaucoup de chance. »

Du chapitre  « Manifestations diverses »

Le trousseau de clé

     Le dimanche 3 avril 1995

     Ma sœur m’a invitée à déjeuner, elle doit me conduire dans l’après-midi à l’hôpital de Pontchailloux à Rennes pour faire les examens nécessaires avant mon opération du cœur prévue en mai. Je ne sais comment je fais mon compte, au dernier moment, il y a un changement de voiture à cause de mon chien que je comptais emmener, je quitte la maison précipitamment.
     Arrivée au niveau de la place de la préfecture, c'est-à-dire à une centaine de mètres de chez moi, j’éprouve le besoin de revenir sur mes pas pour prendre mes huiles essentielles.
     Quelle n’est pas ma stupéfaction de trouver ma porte d’entrée entrouverte !....
«  Quelle étourdie je suis ! alors que je pars pour trois jours !... »
     A ce moment, je ne me suis pas encore aperçue que j’ai oublié mes clés, pour la raison simple qu’il n’y a pas besoin de clé pour fermer la porte, il suffit de la tirer vers soi, il n’y a pas de poignée extérieure. Je vais chercher mes huiles essentielles dans le placard de la cuisine.
     Qu’est ce que je vois sur la table, bien étalé devant mes yeux ?
Mon trousseau de clé de la maison.
     Imaginez mon effroi, je repense instantanément au message que j’ai reçu de mon fils la veille m’annonçant avec un sourire narquois l’oubli de mes clés et sa réalisation aujourd’hui.
     Je suis à la fois émerveillée et fortement troublée de ce qui m’arrive encore !...
     C’est fou n’est ce pas ?... Que penser de cela ?
     Que nos disparus nous voient et peuvent prévoir les situations !

Du chapitre « Contacts médiumniques au cours des soirées Chrysalide »

     Je raconte cette scène parce que cela concerne une de mes amies. J’étais au courant que sa fille S. communiquait avec son frère décédé. C’était quelque chose que sa maman gardait secret pour protéger sa fille des curieux. Mon amie avait mis une photographie de son fils décédé sur la table du médium pour avoir un contact. Ce n’était pas la première fois, elle avait souvent eu des messages, mais une maman a toujours besoin de preuve. Reynald a pris cette photo en main.
     C’est le fils qui parle : « Maman arrête de te faire du souci pour moi je suis très bien là où je suis. »
     Le médium lui demande :
     « Avez-vous une question à lui poser ? »
     « Est-il heureux là où il est ? »
     Réponse immédiate du médium !
     « Pourquoi me le demandez-vous, demandez à votre fille  qui est à côté de vous, elle communique avec lui, vous pouvez lui faire confiance, elle a toutes les réponses. »