"Une longue échelle vers le ciel" Rosemary Altéa

 

      Rosemary Altéa  est née en Angleterre. Enfant elle entend des voix et voit des personnes décédées mais n’en parle à personne par crainte de mauvaises réactions de ses proches. Dans les années 80 ses visions reprennent.
Dans ce livre, l’auteur nous relate son parcours. Grâce à ses dons et aidée par son guide spirituel Aigle Gris, elle entre en contact avec les défunts et redonne espoir à des milliers de personnes dans le monde.

                                                                                      

 

 Du chapitre Aigle

     Aigle Gris m’a enseigné que nous avons tous notre libre arbitre et que nous sommes  responsables de ce que nous sommes, de notre développement et de ce que nous devenons. Au fil de notre vie, nous sont offertes de nombreuses occasions d’apprendre. Nous accomplissons un voyage de découverte. A nous de saisir ou non ces occasions. Nous choisissons consciemment notre chemin de vie. Lorsque nous entrons dans l’au-delà, où nous continuons notre vie, ces mêmes choix se présentent à nous.
     Il m’a appris que, dans la vie, l’important n’était pas ce que l’on accomplit, mais les efforts que l’on fait.

 

 

Du chapitre Les enfants de Dieu

     Nous perdons beaucoup de monde : parents, époux, grand-père, ami, oncle, sœur… Mais à mes yeux, sans doute parce que j’ai une fille, la perte la plus difficile à supporter est celle d’un enfant. « Qu’elle vie gâchée ! » me dit-on bien souvent. J’acquiesce, tout en sachant que mon interlocuteur fait fausse route. Car j’ai souvent communiqué avec les enfants du monde des esprits qui sont « morts » bébés, « morts » avant terme ou « morts » à la naissance. J’ai parlé à des adultes, hommes et femmes, « morts » également dans leur enfance mais qui ont survécu, poursuivi leur vie, continué à grandir et à apprendre, et qui vivent heureux et comblés. Dans le monde des esprits, que nous ne pouvons qu’imaginer pour la plupart d’entre nous, notre vie continue. Les enfants rient et jouent, grandissent et apprennent. Dans l’au-delà nos connaissances s’élargissent et nous nous éveillons au besoin de développement de l’âme. Un travail nous y attend si nous le désirons et de nombreux habitants du monde des esprits m’ont confié qu’ils mènent une existence active, remplie et passionnante.
     Combien de fois ai-je entendu prononcer ce vieil adage : « Laissez les morts reposer en paix. » Il sous-entend une inactivité absolue dans « l’après-vie », dont nous avons du mal à concevoir  la réalité. Mes conversations avec d’innombrables âmes indiquent l’inverse : la poursuite de la vie signifie la poursuite du vécu… dans le plein sens du terme. Et c’est exactement ce que nous faisons.

 

   Sur cette terre, de nombreux motifs poussent les gens à être « bons » ou « mauvais ». Le choix de certains d’entre nous n’est dicté que par une question de goût.      D’autres optent pour la « bonté » parce qu’ils ont l’impression qu’elle leur vaudra des « bons points », que Dieu nous surveille et compte le score. Il y en a pour qui être « mauvais » est une manière de défier un Dieu qu’ils perçoivent comme juge souverain. D’autres encore diront : « Pour qu’elle raison serais-je « bon » pour Dieu, alors que je ne crois pas en lui ? » Mais la vie ne consiste pas à être bon ou mauvais ni à gagner des points. « Bien » et « mal » se résument à prendre le bon tournant sur le chemin de cette découverte. La vie ne consiste pas à se gagner une place au paradis. L’âme se satisfait d’avoir la poursuite de son existence assurée, de se voir renforcée.
     Ce livre contient nombre d’histoires de survies après la mort. Chacun raconte un voyage, une découverte capitale au terme de laquelle nous épousons la lumière.      Mais accomplissons-nous tous ce voyage vers la lumière ? Dieu nous accepte-t-il tous, y compris ceux qui ont accompli de mauvaises actions ? Si je m’en tiens à mes convictions et à mes expériences, la réponse est oui. Je ne pense pas que quiconque souhaitant embrasser la lumière soit jamais repoussé.
     Evidemment, ce choix se présente à chacun de nous, y compris à ceux que nous qualifions
de « mauvais ». Une personne mauvaise qui tente d’aller vers la lumière cherche en effet le pardon, le chemin de la vérité. Dans le cas inverse, elle ne verrait pas la lumière. Lorsqu’elle opte pour la lumière, les blessures et les maux qu’elle a infligés aux autres ne sont rien comparés aux siens. Car celui qui se tient dans la lumière est obligé de voir, de reconnaître de dessèchement de son âme… la mesquinerie de son esprit.

 

 

Du chapitre Notre apprentissage

     « Quel est le sens de la vie ici-bas ? » me demande-t-on souvent. S’il me revient de vous enseigner quelque chose, je vous répondrai : « Apprendre, grandir. » Si vous me demandez, frustrés : « Comment ? Comment ? » Je vous répondrai : « Regardez en vous. »
     Quel est l’objectif de mon travail de médium ? A quoi puis-je aboutir ? Tout d’abord, je dois aider ceux du monde des esprits, leur servir de voix. Si je le fais, je sais que nombre de mes clients, nombre de ceux qui m’ont entendue sur cette terre auront été transformés, se seront ouverts, éveillés, et auront découvert la lumière de l’esprit. Chaque personne qui a établi le contact avec le monde des esprits a fait une découverte et en a été transformée. Les voix du monde des esprits conviennent unanimement que la vie est un apprentissage. Et par vie, je n’entends pas seulement la vie ici-bas, mais la vie qui continue après la mort.

 

 

Du chapitre La fillette

     Lorsque nous donnons la vie, nous accomplissons un miracle. Lorsque nous donnons un sens à cette vie,  que nous apprenons à ne pas juger, que nous nous efforçons de trouver le pardon dans nos cœurs pour ceux qui nous ont fait du mal, nous accomplissons un miracle plus grand encore. Mais lorsque nous donnons nous-mêmes la vie, que nous oublions le mal que nous nous faisons, que nous donnons un sens et un objectif à notre existence, Dieu sourit sûrement, car Il sait que nous avons apprécié Son cadeau. Et cela constitue sans doute le plus grand de tous les miracles.


     Mon miracle est ma vie.
     Mon miracle est toute ma vie.
     Mon miracle est la vie après la vie.
     Mon miracle est la vie de mon enfant.